Boire un verre d’eau, joindre le bout des doigts,… Peut-être pratiquez-vous le Brain Gym sans le savoir ? Ces exercices rétablissent les connexions du système nerveux. « Nous avons un cerveau gauche analytique et un cerveau droit plus global, où se trouvent les pensées, les sentiments, relève Mme Nicole Debonneville, kinésiologue, à Genève. En état de stress, quand les cerveaux ne collaborent plus, le Brain Gym libère les tensions et nous rend à nouveau disponible à l’apprentissage ».
La méthode venue des Etats-Unis vise à travailler sur les peurs, les blocages qui empêchent notre potentiel de s’exprimer.
Lever le genou gauche, le toucher avec son coude droit et inversement, tracer dans l’air, un huit couché avec son doigt … Ces mouvements croisés qui franchissent la ligne médiane du corps, renforcent la latéralité du cerveau et favorisent la compréhension. « L’enfant ou l’adulte va de nouveau avoir accès à ses connaissances enfouies, analyse Mme Debonneville.
Le Brain Gym est un outil pratique pour un objectif positif et motivant ». D’autres exercices de centrage, de concentration font travailler toutes les zones du cerveau. Facile, ludique, cette gym tout en douceur, aiguise notre mémoire, notre sens de l’observation et de l’écoute.
Le Brain-gym est pratiqué en cabinet par les Edu-Kinésiologues.
L’Edu-kinésiologie est la branche éducative de la kinésiologie dont le brain-gym est un des outils.
Durant la séance, l'Edu-kinésiologue identifie la difficulté de l’enfant ou de l'adulte en l’écoutant.
Cette écoute se fait à différents niveaux, grâce au test musculaire, au niveau physique (tremblements, maux de ventre…), émotionnel (désorganisation, difficultés de concentration) et/ ou mental (confusion, oubli, perte de mémoire…).
Mais surtout l'enfant ou l'adulte apprendront différents exercices à faire dans des situations données.
François Jeand’Heur